Que faire quand on a une idée de vocation ou reconversion mais qu’on a peur de passer à l’action ?

En 2017, j’ai eu ma première idée d’association. Ce n’est pourtant que deux ans plus tard que les premières actions concrètes se sont mises en place. Dans cet article, je reviens sur le cheminement de cette idée et les obstacles rencontrés pour sa concrétisation. Parmi le premier d’entre eux: la procrastination.

J’ai une idée à offrir au monde, un projet social et solidaire. Un projet porteur de changement. Conscient de sa valeur, je la mets en place au plus vite : je crée une structure, définis des objectifs stratégiques, qualitatifs, quantitatifs. J’ai même une idée de mon business plan. Je commence à en faire la promotion et sollicite les partenaires susceptibles de m’aider à mettre en projet en place. Mon idée suscite de l’enthousiasme et je me sens sur la bonne voie. J’entreprends encore quelques actions de promotion, envoie et sollicite deux à trois dossiers pour installer mon projet social et solidaire dans le paysage. Pourtant, peu de choses se passent.  Je m’interroge sur la clarté de mon message, sur la capacité du public et des partenaires à l’accueillir, voire sur sa pertinence tel que je l’ai conçu ou imaginé. Quelque chose bloque et je ne vois pas quoi…

Quand on sait qu’on tient une idée qui apportera de la valeur au monde et qui nous enthousiasme, la question du passage à l’action devient presque obsessionnelle. On se prépare un nécessaire plan d’actions, qui n’apporte que peu de résultats concrets. L’énergie que tu apportes à ce projet tend à fluctuer jusqu’à diminuer et à provoquer du stress, voire de la culpabilité de ne pas en faire assez et à finalement s’épuiser à entreprendre des actions dont on peur qu’elles n’aboutissent et qui finalement n’aboutissent pas. 

Comment sortir de ce cercle vicieux ? S’il s’agit de ne pas se décourager, il s’agit de savoir apporter l’énergie au bon moment et avec une intention claire pour le projet que l’on souhaite porter. 

Pour mieux passer à l’action, prends donc le temps de t’arrêter. Cela peut paraître contre-intuitif, mais t’es-tu permis de t’arrêter pour :

  • Avoir le courage de regarder les blocages internes susceptibles de freiner ton avancée ? S’y plonger sera sûrement douloureux, mais salvateur pour lever les obstacles inconscients qu’on peut se créer soi-même dans la mise en œuvre de son projet
  • t’accorder le temps d’une prise recul ? Pour ma part, travailler une vision, faisant appel aux qualités supérieures que je souhaite développer dans ma vie m’a permis de poser un objectif à long-terme. Une fois ce travail réalisé, les étapes à mener m’ont paru plus claire et d’entrer dans l’action sans avoir le sentiment de me disperser.
  • Pour véritablement célébrer chacune de tes petites victoires, en arrêtant de te dire que tu n’en fais pas assez ?  Pour raffermir ton engagement envers toi-même et ton projet de coeur,  entreprendre des micro-actions  est indispensable mais mets ton énergie uniquement dans celles qui te rapprochent de la personne que souhaites être dans un an ou dans dix ans.

Entretenir une énergie d’action suppose finalement de prendre son temps et de chercher en soi les ressources pour apporter mieux tout en focalisant son énergie sur le strict nécessaire. Si tu souhaites continuer à échanger sur cette thématique du passage à l’action, n’hésite pas à me laisser un commentaire !

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